L’adénome de la prostate est une pathologie bénigne non cancéreuse correspondant à une augmentation du volume de la prostate. Sa cause peut être liée à un changement au niveau de la production d’hormones chez l’homme due à l’âge. Environ 80% des hommes âgés de 50 ans et plus sont atteints par cette maladie.
Comment savoir si je suis atteint de l'adénome de la prostate ?
Si un ou plusieurs de ces symptômes se manifestent, prenez-rendez-vous avec un urologue pour commencer votre diagnostic qui se compose d’un questionnaire sur vos symptômes et d’une échographie.
Afin d’éviter que l’adénome ne devienne trop gros et ne provoque plus de symptômes, une résection de l’adénome de prostate peut être proposée par voie endoscopique ou par laser.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. En effet, en moyenne 1 homme sur 8 en est atteint avant l’âge de 75 ans. Il est provoqué par la présence de nombreuses petites cellules cancéreuses qui se multiplient de jour en jour au sein de la prostate.
Ce cancer se manifeste par des envies fréquentes d’uriner, des difficultés à vider la vessie, une diminution de la taille ou de la force du jet d’urine, une incontinence urinaire (fuite d’urines) ou encore un jet éjaculatoire devenant moins important qu’auparavant.
Lorsqu’un patient souffre de l’un ou de plusieurs de ces symptômes, son médecin procède aux examens suivants afin de confirmer ou non la présence de cellules cancéreuses dans la prostate : un examen clinique, une analyse de sang, une échographie de la prostate complétée d’une biopsie.
La lithiase urinaire, aussi appelée la colique néphrétique (ou calculs rénaux), est une pathologie récidivante due à un obstacle (fréquemment le calcul rénal se comportant comme un petit caillou) bloquant l’écoulement des urines depuis le rein vers la vessie. Entre 5 et 10% de la population est atteinte de cette pathologie. Cette tranche de population comprend des personnes âgées de 20 à 60 ans et les 3 quarts d’entre elles sont des hommes.
Les coliques néphrétiques se manifestent par une douleur très forte au niveau du bas du dos ou dans l’abdomen, une présence de sang et/ou de pus dans l’urine, des difficultés à uriner, des sensations douloureuses et/ou de brulures lorsque la personne urine, et enfin de la fièvre. En cas d’infection il est également possible d’avoir des frissons, des nausées, des vomissements, et de la fièvre.
Les calculs rénaux peuvent également ne présenter aucun symptôme. Dans ce cas, la détection de cette pathologie se fait majoritairement à l’aide d’un bilan sanguin ou urinaire, d’une échographie, ou bien d’un scanner abdominal.
Afin d’éviter les crises de coliques nephretiques qui se répètent et si le calcul rénal ne s’évacue pas par lui-même, une intervention par laser (fragmentation de calcul) peut permettre de détruire les caillots.
La biopsie transpérinéale est une technique diagnostique innovante, pratiquée sous anesthésie locale, qui réduit pratiquement à zéro le risque d’infection nosocomiale, qui est indolore et dont la précision permet d’éviter tout sur-traitement.
Ce geste, encore très peu répandu en Europe et réalisé par un urologue, requiert une formation longue et pointue ainsi qu’un équipement de très haute technologie.
L’appareil d’échographie utilisé pour faire ce prélèvement fusionne les images issues d’une IRM et de l’échographie. En cas de suspicion de cancer, le praticien va réaliser un prélèvement ciblé en passant par la peau du périnée et non plus par le rectum. (ss locorégionale – ambulatoire ou 1 nuit).
Introduction par les voies naturelles (urètre, vessie puis uretère) d’une caméra miniaturisée permettant de visualiser le calcul. La fragmentation du calcul est effectuée in situ par un laser permettant 400 impacts/sec (augmentant son efficacité et la rapidité de l’intervention). Les calculs fragmentés peuvent être retirés à l’aide de pinces d’extraction. (Sous AG – 1 ou 2 nuits).
Introduction par les voies naturelles d’un resecteur afin de découper l’adénome en petits morceaux puis de l’évacuer. (Sous AG – 2 ou 3 nuits).
L’avantage de cette technique est l’utilisation du laser par voie transpérinéale. L’adénome est détruit puis évacué par les voies naturelles. Le laser Elesta a l’avantage de conserver l’éjaculation. (Sous AG – 2 ou 3 nuits).
L’Embolisation de l’Artère Prostatique (EAP) est une procédure innovatrice et non invasive pour atteindre la prostate sans chirurgie à travers son approche endovasculaire. Elle est réalisée par un radiologue interventionnel en ambulatoire.
Le radiologue interventionnel insère un cathéter de 1,6 mm de diamètre dans l’artère au niveau du poignet ou de l’aine. Puis, sous contrôle radiologique, il dirige le cathéter vers les petites artères qui alimentent la prostate. Après avoir vérifié le bon positionnement du cathéter dans l’artère prostatique, des particules microscopiques sont injectées. Celles-ci permettent de bloquer l’apport sanguin aux artères de la prostate. De cela, la prostate est donc moins alimentée en sang, diminue de taille et laisse l’urine passer à travers plus facilement.
Cette intervention se fait sans aucune incision ni cicatrice.
Elle permet de traiter tous les symptômes urinaires liés à la prostate sans que l’urètre et le col de la vessie ne soient touchés.
L’intervention dure 1h30 en moyenne avec la possibilité d’être légèrement endormi ou non.
Hôpital Américain de Paris
SPÉCIALITÉS
Il traite les maladies de l’appareil urinaire de l’homme et de la femme mais aussi de l’appareil génital masculin (infections urinaires, troubles urinaires adénome de la prostate, calculs des voies urinaires, cancers de la prostate, de la vessie, du rein, des testicules).
Le professeur Aurel MESSAS est l’un des pionniers de la chirurgie mini-invasive en urologie, il maîtrise différentes techniques chirurgicales innovantes, comme la chirurgie laparoscopique et robotique, la chirurgie endoscopique sans cicatrice au laser, la lithotritie extra-corporelle sans cicatrice.
EXPÉRIENCE
Ancien Chef de service d’Urologie – Centre d’Accueil et de soins Hospitaliers de Nanterre – Hôpital Max Fourestier
Ancien Chef de clinique – Hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris
Ancien interne des Hôpitaux de Paris
Membre – Comité Scientifique de l’Association Européenne d’Urologie
Président – Comité de l’Association Européenne d’Urologie