spécialités

NOS SPÉCIALITÉS

L’Hôpital Américain de Paris partage son excellence dans ses spécialités phares.

UROLOGIE

Pathologies

L’adénome de la prostate est une pathologie bénigne non cancéreuse correspondant à une augmentation du volume de la prostate. Sa cause peut être liée à un changement au niveau de la production d’hormones chez l’homme due à l’âge. Environ 80% des hommes âgés de 50 ans et plus sont atteints par cette maladie.

Comment savoir si je suis atteint de l’adénome de la prostate ?

  • Je ressens souvent le besoin urgent d’uriner (aussi appelé pollakiurie)
  • Je me réveille la nuit pour faire pipi
  • J’ai des difficultés pour uriner
  • J’ai des dysfonctionnements sexuels
 

Si un ou plusieurs de ces symptômes se manifestent, prenez-rendez-vous avec un urologue pour commencer votre diagnostic qui se compose d’un questionnaire sur vos symptômes et d’une échographie.

Afin d’éviter que l’adénome ne devienne trop gros et ne provoque plus de symptômes, une résection de l’adénome de prostate peut être proposée par voie endoscopique ou par laser

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. En effet, en moyenne 1 homme sur 8 en est atteint avant l’âge de 75 ans. Il est provoqué par la présence de nombreuses petites cellules cancéreuses qui se multiplient de jour en jour au sein de la prostate.

Ce cancer se manifeste par des envies fréquentes d’uriner, des difficultés à vider la vessie, une diminution de la taille ou de la force du jet d’urine, une incontinence urinaire (fuite d’urines) ou encore un jet éjaculatoire devenant moins important qu’auparavant.

Lorsqu’un patient souffre de l’un ou de plusieurs de ces symptômes, son médecin procède aux examens suivants afin de confirmer ou non la présence de cellules cancéreuses dans la prostate : un examen clinique, une analyse de sang, une échographie de la prostate complétée d’une biopsie.

 

La lithiase urinaire, aussi appelée la colique néphrétique (ou calculs rénaux), est une pathologie récidivante due à un obstacle (fréquemment le calcul rénal se comportant comme un petit caillou) bloquant l’écoulement des urines depuis le rein vers la vessie. Entre 5 et 10% de la population est atteinte de cette pathologie. Cette tranche de population comprend des personnes âgées de 20 à 60 ans et les 3 quarts d’entre elles sont des hommes. 

Les coliques néphrétiques se manifestent par une douleur très forte au niveau du bas du dos ou dans l’abdomen, une présence de sang et/ou de pus dans l’urine, des difficultés à uriner, des sensations douloureuses et/ou de brulures lorsque la personne urine, et enfin de la fièvre. En cas d’infection il est également possible d’avoir des frissons, des nausées, des vomissements, et de la fièvre.

Les calculs rénaux peuvent également ne présenter aucun symptôme. Dans ce cas, la détection de cette pathologie se fait majoritairement à l’aide d’un bilan sanguin ou urinaire, d’une échographie, ou bien d’un scanner abdominal.

Afin d’éviter les crises de coliques nephretiques qui se répètent et si le calcul rénal ne s’évacue pas par lui-même, une intervention par laser (fragmentation de calcul) peut permettre de détruire les caillots.

TRAITEMENTS

La biopsie transpérinéale est une technique diagnostique innovante, pratiquée sous anesthésie locale, qui réduit pratiquement à zéro le risque d’infection nosocomiale, qui est indolore et dont la précision permet d’éviter tout sur-traitement.

Ce geste, encore très peu répandu en Europe et réalisé par un urologue, requiert une formation longue et pointue ainsi qu’un équipement de très haute technologie.
L’appareil d’échographie utilisé pour faire ce prélèvement fusionne les images issues d’une IRM et de l’échographie.  En cas de suspicion de cancer, le praticien va réaliser un prélèvement ciblé en passant par la peau du périnée et non plus par le rectum. (ss locorégionale – ambulatoire ou 1 nuit).

Introduction par les voies naturelles (urètre, vessie puis uretère) d’une caméra miniaturisée permettant de visualiser le calcul. La fragmentation du calcul est effectuée in situ par un laser permettant 400 impacts/sec (augmentant son efficacité et la rapidité de l’intervention). Les calculs fragmentés peuvent être retirés à l’aide de pinces d’extraction. (Sous AG – 1 ou 2 nuits).

Introduction par les voies naturelles d’un resecteur afin de découper l’adénome en petits morceaux puis de l’évacuer. (Sous AG – 2 ou 3 nuits).

L’avantage de cette technique est l’utilisation du laser par voie transpérinéaleL’adénome est détruit puis évacué par les voies naturelles. Le laser Elesta a l’avantage de conserver l’éjaculation. (Sous AG – 2 ou 3 nuits).

L’Embolisation de l’Artère Prostatique (EAP) est une procédure innovatrice et non invasive pour atteindre la prostate sans chirurgie à travers son approche endovasculaire. Elle est réalisée par un radiologue interventionnel en ambulatoire.

Le radiologue interventionnel insère un cathéter de 1,6 mm de diamètre dans l’artère au niveau du poignet ou de l’aine. Puis, sous contrôle radiologique, il dirige le cathéter vers les petites artères qui alimentent la prostate. Après avoir vérifié le bon positionnement du cathéter dans l’artère prostatique, des particules microscopiques sont injectées. Celles-ci permettent de bloquer l’apport sanguin aux artères de la prostate. De cela, la prostate est donc moins alimentée en sang, diminue de taille et laisse l’urine passer à travers plus facilement.

Cette intervention se fait sans aucune incision ni cicatrice.

Elle permet de traiter tous les symptômes urinaires liés à la prostate sans que l’urètre et le col de la vessie ne soient touchés.

L’intervention dure 1h30 en moyenne avec la possibilité d’être légèrement endormi ou non.

PATHOLOGIES

L’arthrose de l’épaule est diagnostiquée lorsque le cartilage, entre l’omoplate et l’extrémité du haut du bras, est fortement usé ou même inexistant. Cela peut être due à d’anciennes fractures, luxations, une tumeur, une infection ou bien une inflammation. Les personnes touchées par cette pathologie sont majoritairement des femmes et souvent âgées de 50 ans et plus.

Lorsque l’arthrose est présente sur les deux épaules, on appelle ça l’arthrose bilatérale.

Une personne atteinte de l’arthrose de l’épaule ressentira immédiatement une douleur à l’épaule, des restrictions de mobilité, des blocages au niveau de l’épaule et/ou des craquements lors d’un mouvement.

Afin d’éviter l’aggravement des symptômes, il est important de consulter un médecin pour pouvoir faire une radiologie et d’entamer un traitement (une arthroscopie) si nécessaire. 

Les ligaments croisés (ligament croisé antérieur et postérieur) peuvent être trouvés au niveau du genou. Ils servent à donner une certaine stabilité à ce dernier pour éviter qu’il se torde ou qu’il se penche en avant ou en arrière.

Les sportifs sont les principales personnes atteintes de la déchirure des ligaments croisés car leur genou est constamment sollicité. Il est également prouvé que par leur morphologie, et par la manière dont leurs muscles fonctionnent, les femmes sont plus à risque que les hommes.

Cette pathologie touche très souvent qu’à un seul ligament. Il est rare que les deux ligaments croisés se déchirent.

Les symptômes se manifestent immédiatement après la rupture : douleur et gonflement du genou, craquement, et difficulté à marcher.

Afin de remédier à ces symptômes une intervention chirurgicale, tel qu’une arthroscopie, sera faite, ce qui permettra de « reconstruire » le ligament croisé. 

Le cal vicieux du radius se caractérise par une déformation du radius (os de l’avant-bras) lors de sa consolidation après une fracture. Cela peut être la conséquence d’une erreur lors de l’immobilisation du radius. Cette pathologie peut être extra-articulaire (fracture au-dessus de l’articulation), ou articulaire (fracture qui traverse l’articulation.

Le cal vicieux est facilement détectable car il est visible à l’œil nu. De plus, les symptômes suivants se manifesteront : douleur au poignet lors d’un effort, sensation de fourmis dans le poignet (la nuit en particulier), de moins en moins de force musculaire et d’amplitude articulaire.

Lorsqu’un ou plusieurs de ces symptômes se manifestent il est conseillé d’effectuer une radiographie, un scanner et/ou un arthroscanner. Suite à cela, afin de soigner le cal vicieux du radius, un spécialiste aura recourt à une ostéotomie.

La coiffe des rotateurs correspond à un ensemble de tendons au niveau de la tête humérale. On parle de rupture de la coiffe des rotateurs lorsqu’un trou est créé dans le tendon, causant un déséquilibre et une inflammation de l’épaule. Cette pathologie atteint de nombreuses personnes à partir de 20 ans. Près d’une personne sur deux en souffre aux alentours des 70 ans. Ses causes premières sont les traumatismes, mouvais mouvements répétés ou des mauvaises postures.

Des douleurs, des sensations de craquements, des difficultés à bouger l’épaule seront alors immédiatement ressenties.

Une arthroscopie vous sera recommandée afin d’estomper ces symptômes.

TRAITEMENTS

L’arthroscopie de l’épaule est recommandée pour les problèmes d’épaule tel que l’arthrose de l’épaule ou les lésions de la coiffe des rotateurs. C’est une opération qui se fait sous anesthésie générale et qui permet d’intervenir sans chirurgie. En effet, seulement deux incisions d’environ 2 millimètres sont faites afin de faire passer l’arthroscope et les instruments chirurgicaux. C’est avec l’aide d’une mini-caméra que le spécialiste peut observer et intervenir à l’intérieur de l’articulation de l’épaule. Les images sont projetées sur un écran en face du spécialiste. Du liquide stérile est constamment ajouté au niveau afin de laisser de la place au chirurgien pour travailler.

Une fois l’opération terminée, une attelle doit être portée pour une durée d’environ 2 semaines.

La ligamentoplastie du genou est le traitement utilisé lorsqu’une personne a une déchirure du ligament croisé antérieur à travers d’une arthroscopie. L’arthroscopie permet d’intervenir sans chirurgie.

L’objectif de cette opération est de permettre le genou de redevenir complètement stable en remplaçant le ligament déchiré. Cela empêchera les lésions cartilagineuses, ce qui pourrait empirer l’état du genou.

Après l’opération il faut compter plusieurs mois de rééducation afin de pouvoir retrouver une activité sportive normale. 

Afin de soigner le cal vicieux du radius, un spécialiste aura recourt à une ostéotomie. Cela consiste à réaligner l’os correctement, en le coupant au niveau de la déformation, puis de le fixer à cet emplacement avec du matériel spécifique. Il est possible d’immobiliser complètement l’os en mettant un plâtre pendant quelques semaines.

Suite à cela, une rééducation est nécessaire pour réapprendre un maximum de mouvements.

Orthopédie

GASTRO ENTÉROLOGIE

PATHOLOGIES​

L’obésité est une maladie cardiovasculaire touchant tous les pays du monde. Cette pathologie touche environ 30% de la population urbaine de l’Afrique de l’Ouest. Elle est dite modérée lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) d’une personne se situe entre 30 et 35. On le calcule de la manière suivante : poids/taille².
L’obésité modérée peut être la conséquence d’un apport nettement supérieur de
calories dans le corps à ceux brûlés à travers une dépense physique.

Malgré le fait que cette forme d’obésité soit la moins dangereuse, elle présente tout de même des risques de cancers, de diabète et d’hypertension.

Afin d’éviter ces risques, consultez un professionnel de santé dans le but de connaitre la réelle cause de votre obésité modérée et/ou consultez une diététicienne pour retrouver une alimentation saine.

Suite à cela, un traitement innovant mini-invasif, s’appelant l’endosleeve, peut vous être proposé.

La lithiase biliaire est une pathologie qui touche majoritairement les femmes (3 fois plus que les hommes). La présence de calculs au sein des voies biliaires ou de la vésicule en est la cause. D’autres facteurs peuvent augmenter le risque de contracter la lithiase biliaire : l’obésité ou une perte de poids soudaine et rapide, une grossesse, ou encore le fait de jeûner.

Une personne étant atteinte de la lithiase biliaire peut avoir de la fièvre, ressentir une douleur intense et soudaine dans la partie supérieure droite et/ou milieu de l’abdomen pendant plus de 6 heures, des douleurs à l’épaule ou entre les omoplates, un jaunissement de la peau, des urines rouges et des vomissements incessants. 

Si vous présentez l’un de ces symptômes, il est nécessaire de réaliser une échographie abdominale afin de confirmer ou non la présence de calculs biliaires dans la vésicule. Dans le cas où vous êtes atteints d’une lithiase biliaire, un CPRE ou une pose de prothèse biliaire vous sera proposé.

L’ictère, également appelé « jaunisse« , correspond à un jaunissement de la peau et de l’œil causé par une accumulation de bilirubine dans le sang. Si la bile, générée par le foie, y reste bloquée, sans pouvoir atteindre l’intestin, cela créera un ictère.

Il existe eux types d’ictère : hémolytiques et hépatobiliaires.

Les premiers signes de jaunissement apparaissent généralement au niveau de l’œil et non de la peau. C’est dans un second temps qu’il se développera sur toute la peau.

Lorsqu’une personne est atteinte de l’ictère il est également possible qu’elle ait une urine sombre, des démangeaisons ou qu’elle ressente des douleurs au niveau de l’abdomen.

L’ictère se développe chez les personnes étant atteintes du cancer du foie et du pancréas.

Cette pathologie peut être mortelle chez les nourrissons développer des formes graves à l’âge adulte tel que des convulsions ou une paralysie cérébrale.

Le CPRE et le cathétérisme de la voie biliaire sont utilisés pour soigner l’ictère.

TRAITEMENTS

Traitement innovant et mini-invasif. Le principe est de pratiquer plusieurs sutures au niveau des parois de l’estomac de manière à en réduire la taille. L’intérêt majeur de cette technique est d’être réalisée par voie endoscopique sans résection, sans cicatrices, sans altération de l’anatomie.

L’endo sleeve est indiquée pour les patients présentant une obésité dont l’indice de masse corporel (IMC) est situé entre 30 et 40 ou pour des patients en obésité morbide (IMC supérieur à 40). (ss AG – ambulatoire ou 1 nuit)

Le cathétérisme correspond à l’insertion d’un cathéter au sein de la muqueuse. Cette procédure a pour but d’extraire les calculs des voies biliaires (canal entre la vésicule et le foie) et de déboucher les voies biliaires à l’aide de prothèses. Cela permet de prévenir le risque de lithiase biliaire et d’ictère.

Cette opération nécessite d’être à jeun depuis la veille au soir et se déroule en deux étapes :

  • Anesthésié générale sur le patient
  • Insertion du cathéter dans la muqueuse par la voie buccale

Il faut compter en moyenne 30 à 45 minutes pour cette procédure.

Le Cholangio Pancréatographie Rétrograde Endoscopique (CPRE) permet de détecter tous types de pathologies liées au système bilio-pancréatique en observant le canal biliaire et pancréatique à l’aide d’un endoscope. Réalisé par un gastro-entérologue, l’opération dure en moyenne entre 30 et 45 minutes.

Si vous pensez être atteints du cancer du pancréas, d’une anomalie congénitale ou autres types de maladies biliaires ou pancréatiques, il est recommandé d’avoir recourt à un CPRE. Une anesthésie générale n’est pas obligatoirement nécessaire pour le CPRE.

Afin que l’opération se passe au mieux, vous devez être à jeun de 6 heures avant, ne rien boire les deux heures après et ne rien manger les 5 heures suivants votre opération.

Une prothèse biliaire est posée, temporairement ou définitivement en fonction de la situation, à l’intérieur du corps d’un patient afin d’améliorer sa digestion. C’est après l’usage du CPRE que le médecin pourra savoir quel type de prothèse biliaire est le plus adapté pour le patient.

Son objectif est d’accompagner la bile, générée par le foie, jusqu’à l’intestin. Cela permet d’éviter un ictère si jamais la bile reste bloquée dans le foie et ne peut atteindre l’intestin.

L’hépato gastroentérologue est le spécialiste s’occupant de la pose de prothèse biliaire.

C’est une opération qui est faite par endoscopie en anesthésie générale.

L’embolisation des hémorroïdes permet de traiter les hémorroïdes internes du corps. Elle permet d’éviter une congestion vasculaire provoquant une maladie au niveau des veines hémorroïdaires. Le but de l’embolisation est de boucher les vaisseaux qui irriguent le paquet hémorroïdaire. Lors de l’intervention, le radiologue introduit un cathéter dans une artère (le plus souvent une artère du bras) puis il se dirige vers les vaisseaux du rectum et du canal anal qui nourrissent les hémorroïdes. Des petits ressorts de platine ou des microparticules sont injectés par ce cathéter pour boucher les vaisseaux. Cela entraine une diminution d’apport sanguin puis à une décongestion des plexus hémorroïdaires, et fait donc cesser les symptômes (saignements chroniques).

Il n’y a aucune incision ou cicatrice au niveau de l’anus, tout se déroulant via les vaisseaux c’est à dire par voie endo-vasculaire.

L’intervention dure entre 30 minutes et 1 heure sous anesthésie locale.

PATHOLOGIES

Un fibrome est une tumeur bénigne située dans l’utérus. Cette pathologie touche 20-50% des femmes à partir de 35 ans. Cependant, il est tout de même possible de la contracter dès qu’une jeune fille est réglée. 

Cette tumeur ne risque pas de se développer en cancer et peut ne pas se manifester du tout. Toutefois, si elle entraine des symptômes, tel que des saignements menstruels abondants pouvant entrainer une anémie, des douleurs pelviennes avec une sensation de compression au niveau du pelvis, des douleurs durant les rapports sexuels ou un gonflement abdominal, cela peut devenir douloureux et gênant pour la femme.

La cause de cette pathologie n’a pas été encore clairement identifiée mais l’on soupçonne les hormones et l’environnement de la femme d’en être ses causes premières.

La réalisation d’une échographie abdominopelvienne couplée au doppler pourra confirmer ou non la présence d’un fibrome.

Suite à cela, l’embolisation des fibromes utérins sera faite afin de traiter les symptômes liés aux fibromes utérins.

TRAITEMENTS

L’embolisation des fibromes utérins sert à traiter les symptômes liés aux fibromes utérins. Elle permet le rétrécissement des fibromes et donc la disparition des symptômes sous 3 mois.

C’est une intervention mini-invasive, qui permet d’éviter l’hystérectomie ou les myomectomie multiples qui peuvent fragiliser l’utérus. Cette intervention se fait sans aucune incision ni cicatrice.

 Elle consiste à injecter des microbilles dans les artères utérines irriguant les fibromes afin de bloquer ces artères et de causer ainsi la nécrose des fibromes.

C’est une procédure qui est réalisée sous anesthésie locale et sédation anesthésique sans intubation.

L’hystérectomie se caractérise par l’extraction de l’utérus. Cette opération est faite lorsque la quantité de fibromes devient trop important, rendant l’utérus trop épais.

Il existe deux types d’hystérectomie, subtotale et totale. Si le col de l’utérus n’est pas retiré, on appelle cela une hystérectomie subtotale, mais s’il est retiré c’est une hystérectomie totale.

L’intervention se fait par cœlioscopie, ce qui signifie qu’une mini-caméra est introduite dans le corps sous anesthésie générale afin de réaliser l’opération sans chirurgie. L’utérus est visible sur un écran par le spécialiste.

Si vous avez des saignements menstruels abondants et irréguliers, des douleurs pelviennes, un cancer de l’utérus ou des ovaires, il est fortement conseillé d’effectuer une hystérectomie par cœlioscopie.

La myomectomie est réalisée afin de retirer un ou plusieurs fibromes utérins sans pour autant enlever l’utérus. L’intervention se fait par cœlioscopie, ce qui signifie qu’une mini-caméra est introduite dans le corps sous anesthésie générale afin de réaliser l’opération sans chirurgie. L’utérus est visible sur un écran par le spécialiste. Elle dure en moyenne de 1 heure à 1h30 minutes.

Après la détection de fibrome dans votre organisme, il est essentiel d’avoir recourt à une myomectomie afin de stopper tous les symptômes. Comme cette intervention ne retire pas l’utérus, vous continuerez à avoir vos règles et pourrez envisager un projet de grossesse.

Si cette opération est mal réalisée, il est possible de devoir la faire plusieurs fois, ce qui finit par fragiliser l’utérus.

GYNÉCOLOGIE

CARDIOLOGIE

PATHOLOGIES​

Les troubles du rythme cardiaque, également appelés arythmies cardiaques, sont des battements irréguliers du cœur. En règle générale, un cœur adulte bat entre 60 et 100 fois par minute. La bradycardie correspond à un rythme cardiaque inférieur à la normale (moins de 60 battements cardiaques par minute). Le cœur peut même aller jusqu’à faire des pauses qui sont ressenties par le patient. En revanche, la tachycardie se caractérise par des battements cardiaques supérieurs à 100 battements par minute. Le patient ressent alors comme des palpitations ou le cœur qui s’emballe.

Un trouble de rythme cardiaque se manifeste par des malaises, des syncopes, des pâleurs et des sensations désagréables ressemblant à des coups dans la poitrine.

La bradycardie et la tachycardie peuvent durer entre quelques secondes et plusieurs mois. Ces maladies peuvent arriver à tout âge et sont souvent présentes chez les personnes âgées.

Les troubles du rythme augmentent le risque d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) et peuvent causer des morts subites.

En cas de symptômes, une consultation avec un cardiologue est nécessaire. Un bilan cardiologique constitué d’une échographie du cœur, d’un holter rythmique (surveillance du rythme cardiaque en continu pendant 24 heures grâce à un petit boitier enregistreur), et d’un ECG (Electrocardiogramme) est nécessaire pour compléter le diagnostic.

Un complément de diagnostic peut être nécessaire avec la pose d’un holter implantable, permettant de surveiller le rythme cardiaque en permanence pendant 2 ans. Un traitement médicamenteux pourra alors être nécessaire pour traiter l’arythmie du cœur.

En cas de rythme du cœur lent ou de pause du rythme cardiaque, la pose d’un pacemaker (stimulateur cardiaque) pourra alors être proposé.

En cas de tachycardie ventriculaire (palpitation ou fibrillation au niveau des ventricules du cœur), la pose d’un Défibrillateur Automatique Implantable s’avère souvent nécessaire.

La fibrillation atriale, aussi appelée Arythmie Cardiaque par Fibrillation Auriculaire (ACFA), est une forme de trouble de rythme cardiaque qui se traduit par une fréquence cardiaque très irrégulière et dans la plupart des cas très rapide. Une activité irrégulière au sein des oreillettes, entrainant ce qu’on appelle un « ouragan électrique », en est la cause.

Il existe deux formes de fibrillation atriale : persistante et permanente. Une fibrillation atriale persistante correspond à une durée de fréquence cardiaque supérieure à 7 jours mais qui peut revenir à la normale si la personne suit un traitement efficace. La fibrillation atriale permanente sera présente jusqu’à la fin de la vie d’une personne, comme son nom l’indique, car sa fréquence cardiaque ne pourra pas revenir à la normale.

Cette pathologie peut être détectée si une personne présente un de ces symptômes suivants : des palpitations cardiaques, de la fatigue, des essoufflements, des douleurs au niveau du thorax et des vertiges.

La fibrillation auriculaire (FA) augmente le risque d’AVC (Accident Vasculaire Cérébral). En cas de symptômes, une consultation avec un cardiologue est nécessaire. Un bilan cardiologique constitué d’une échographie du cœur, d’un holter rythmique (surveillance du rythme cardiaque en continu pendant 24 heures grâce à un petit boitier enregistreur), et d’un ECG (Electrocardiogramme) est nécessaire pour compléter le diagnostic.

Un complément de diagnostic peut être nécessaire avec la pose d’un holter implantable, permettant de surveiller le rythme cardiaque en permanence pendant 2 ans. Un traitement médicamenteux pourra alors être nécessaire pour traiter l’arythmie du cœur.

Un traitement par médicament peut être proposé. L’ablation de FA, intervention mini-invasive, permet de traiter définitivement cette pathologie.

TRAITEMENTS

Les symptômes de « palpitations », de syncope, de sensations de cœur lent ou qui fait des pauses sont fréquents et surviennent aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Les épisodes de troubles du rythme sont du a des dysfonctionnements électriques dans le cœur et peuvent arriver à n’importe quel moment.

 

Les personnes ayant des symptômes nécessitent donc la surveillance en continue de leur rythme cardiaque. Avec la pose d’un moniteur cardiaque implantable (Holter cardiaque), le rythme cardiaque (pulsations) est surveillé en continu pendant 2 ans afin de repérer les moments pendant lequel le cœur commence à battre de manière anormale.

Si un rythme du cœur très lent (bradycardie) ou qu’un risque important d’une survenue d’un évènement rythmique cardiaque (dépisté lors de la pose d’un holter cardiaque ou enregistreur électrocardiographique des 24h) sont dépistés, la pose d’un stimulateur cardiaque (ou Pacemaker ou pile cardiaque) est certainement nécessaire. 

Lorsque le stimulateur cardiaque détecte une anomalie ou une absence transitoire de rythme cardiaque, il envoie des impulsions électriques au cœur afin de rétablir un rythme normal. Il permet également de surveiller le rythme cardiaque en permanence et pendant 2 ans par votre cardiologue grâce à une application mobile. Si des troubles du rythme sont détectés malgré le pacemaker, le cardiologue pourra proposer un traitement complémentaire.

Intervention permettant, grâce à l’introduction dans la veine fémorale d’un cathéter capable de bruler par le chaud (radiofréquence) ou par le froid (cryothérapie) les défauts de circuit électrique responsable des troubles du rythme:

  • Flutter
  • Tachycardie droite
  • Voie accessoire

Technique innovante non-invasive et demandant un opérateur expérimenté.

Reconstruction en 3 dimensions du cœur et des influx électriques permettant une visualisation précise du trouble du rythme. Les sources d’arythmies sont ensuite classiquement ablatées.

  • Fibrillation ventriculaire
  • Tachycardie ventriculaire gauche/droite
  • Tachycardie gauche/droite
  • Extrasystole auriculaire ou ventriculaire

Le Défibrillateur Automatique Implantable va analyser le rythme cardiaque recueilli via des sondes implantées. Son algorithme permet d’identifier la nature de la tachycardie et déclencher ensuite une stimulation rapide du cœur pour normaliser le rythme. En cas de nécessité, il peut délivrer un choc électrique notamment en cas de fibrillation ventriculaire. Il permet également de surveiller le rythme cardiaque en permanence par votre cardiologue grâce à une application mobile.